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(Info du 03/07/2016) La revue de presse de la commission Bio 38
Amateurs de produits de la mer, allez-vous vous faire piéger à la table de votre dîner? C'est très probable. Un sur 5 produits de la mer testés dans le monde entier se révèle être complètement différent de ce que le menu ou l'emballage affirme, selon un rapport sur la fraude sur les produits de la mer publié mercredi 7 septembre par le groupe de conservation des océans Oceana. Sur les plus de 25.000 échantillons que le groupe a analysé, 20% étaient incorrectement étiquetés. "Il est probable que le consommateur moyen ait mangé à coup sûr du poisson mal étiqueté", a déclaré Beth Lowell, la directrice principale de campagne d'Oceana et auteure du rapport. "Vous vous faites arnaquer, alors que vous avez apprécié votre repas, vous payez un prix élevé pour un poisson de faible qualité." Le plus grand imposteur est justement le poisson-chat asiatique d'élevage, un poisson à chair blanche qui est facilement maquillé lorsqu'il est servi en filets et trempé dans une sauce. Il a été vendu à la place de 18 types de poissons plus chers, comme la perche, la morue et le mérou. Le rapport est une sorte de méta-analyse de plus de 200 études dans 55 pays. Une de ces études ont montré qu'en Italie, 82 % des 200 perches, mérous et espadon testés étaient incorrectement étiquetés. Le thazard barré (Scomberomorus cavalla) qui est riche en mercure, était vendu comme "barracuda" et "wahoo" ou thazard noir (Acanthocybium solandri) en Afrique du Sud. A Hong Kong, un seul des 29 échantillons de "abalone" (mollusque à coquille unique) était correctement étiqueté. Deux restaurants de sushi à Santa Monica en Californie du Sud ont été accusés de vendre de la viande de baleine en voie de disparition sous l'appellation de thon rouge gras.
"Nous avons continué à penser que nous allions trouver des cas exemplaires, un endroit où aucun produit de la mer ne serait incorrectement étiqueté.", a déclaré Mme Lowell. "Toutes les études que nous avons examinées - à une exception près - comportaient des fraudes sur les produits de la mer." Même cette exception imposait un avertissement, d'après Mme Lowell, parce qu'il a eu lieu en Tasmanie où certains étiquetages approximatifs (comme désigner le merlu comme "morue fumée") sont autorisés en vertu de la règlementation australienne. Environ 80% des études ont été conduites dans des commerces d'alimentation ou des restaurants. Parce que ces établissements sont en fin de chaîne d'approvisionnement, les détaillants ont tendance à avoir un taux supérieur d'étiquetage erronné. Le rapport ne cite pas de nom. Mme Lowell a déclaré que les chercheurs n'ont pas la certitude que les restaurants et les magasins d'alimentation ont trompé leurs clients en connaissance de cause, ou si ils étaient eux-mêmes victimes d'une fraude lors de l'achat du poisson. Ils ont constaté que 58 % des échantillons mal étiquetés ont été remplacés par des poissons pouvant poser des risques sanitaires pour certains consommateurs, en particulier les femmes enceintes et les enfants. Dans un commerce de New York, ils ont trouvé du Tile gris (Caulolatilus microps) qui sur la liste "A ne pas consommer" de la Food and Drug Administration (FDA) en raison de sa forte teneur en mercure, vendu sous l'appelation de "flétan d'Alaska" et de "vivaneau rouge." Dans certains cas, le poisson substitué s'avère être une espèce en voie de disparition, comme au Brésil où du "requin" était en fait de la viande de la poisson scie à grandes dents (Pristis pristis), qui est répertorié en danger critique selon l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Beth Lowell conclut que la lutte contre la fraude sur les produits de mer aux États-Unis impose de mettre en uvre des réglementations plus strictes pour le suivi du poisson suivant l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. Gavin Gibbons, porte-parole de l'Institut National de la Pêche américain, un groupe professionnel représentant l'industrie des produits de mer, a critiqué ce rapport et a souligné que ses conclusions ne reflètent que les résultats des études sélectionnées et ne sont pas donc représentatifs de l'ensemble du secteur dans le monde. Il a ajouté que la meilleure solution contre la fraude est une application plus stricte de la loi plutôt que davantage de réglementations bureaucratiques. "La focalisation de l'association Oceana sur les espèces les plus souvent mal étiquetées déforme ses conclusions de part sa conception," a-t-il déclaré dans un courriel. Mme Lowell n'est pas de cet avis. Avec plus de 25.000 échantillons testés à travers le monde, elle affirme que c'est la revue la plus complète à ce jour sur la fraude concernant les produits de la mer. "Ce rapport révèle que c'est un problème mondial", dit-elle, "qui ne va pas disparaître de lui-même." Source: New-York Times
Catfished
by a Catfish: 1 in 5 Seafood Samples Is Fake, Report Finds
(*) Le titre anglais de l'article est "Catfished by a Catfish". En anglais, un catfish est à la fois un poisson-chat mais aussi une personne qui s'affiche sur Internet sous une fausse identité. |
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(Info du 03/07/2016) La revue de presse de la commission Bio 38 Sources : information relayée dans plusieurs supports, ici issues d'un article du quotidien La Provence du 21 Juin 2016 + article de Futura Sciences du 01er Juillet 2016. La rascasse volante
ou poisson lion, risque de proliférer en Méditerranée
après avoir déjà perturbé lécosystème
marin ailleurs dans le monde, notamment dans les Caraïbes, sinquiétait
[le 20 juin 2016] lUnion Internationale pour la Conservation de
la Nature (UICN) Des rascasses volantes (nom scientifique Pterois miles) « un poisson qui a déjà causé de graves dommages économiques et environnementaux dans dautres parties du monde en raison de sa voracité », ont été observées récemment dans des zones marines protégées au large de Chypre et de la Turquie, a annoncé lIUCN dans un communiqué. « Cela montre que ce poisson se répand et cest une cause dinquiétude », a indiqué Maria del Mar Otero, du Programme Méditerranéen de lUICN. « Ce poisson peut avoir un effet négatif sur les écosystèmes ainsi que sur les économies locales », notamment en réduisant les populations de poissons locaux pour les pécheurs, a souligné de son côté Carlos Jimenez, chercheur au Cyprus Institute à Nicosie.
Couvertes dépines vénéneuses, la rascasse volante est originaire du bassin Indopacifique et très présente en Mer Rouge. Mais cette espèce invasive sest répandue très rapidement au large de Caraïbes, forçant lAssociation des Etats Caribéens à organiser un sommet début juin pour combattre cette menace pour la faune et la flore locales. En Méditerranée, des rascasses volantes avaient été vues pour la 1ère fois au large dIsraël en 1991 puis près des côtes libanaises en 2012, chypriotes en 2013 ainsi quau large de la Turquie et de la Tunisie, selon lUICN. Elles pourraient avoir été introduites soit par un des particuliers qui auraient acheté ces poissons-lions pour leurs aquarium et les auraient relâchés dans le milieu naturel, soit via la Canal de Suez qui relie la mer Rouge à la Méditerranée, à expliqué Mme del Mar Otero. Les cargos et leurs eaux de ballast sont en effet une cache idéale pour les espèces invasives. Plusieurs pays riverains de la mer des Caraïbes ou des Bahamas ont encouragé leur population à manger la rascasse volante en prenant soin denlever les épines vénéneuses afin de limiter sa prolifération. La bouillabaisse sauvera-t-elle la tranquillité de nos plages ? |
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(Info du 12/05/2016) |
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(Info du 09/04/2016) La revue de presse de la commission Bio 38 Pour information , quelques infos relatifs aux océans :
Alimentation des poissons délevage : virage inquiétant Lindustrie de la pisciculture délaisse de plus en plus lalimentation traditionnelle à base de poissons pour se tourner vers les aliments végétaux. Or, cette pratique pourrait avoir une incidence sur les bienfaits de certains poissons et fruits de mer pour la santé. Cest du moins ce que semble indiquer une analyse récente réalisée conjointement par le Centre John Hopkins pour un avenir viable de lÉcole de santé publique Bloomberg de lUniversité Johns Hopkins et lUniversité McGill. Le virage végétal modifie lempreinte écologique et peut-être le taux doméga 3. France DIPLOMATIE, 04/04/2016 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-scientifique/veille-scientifique-et-technologique/canada/article/alimentation-des-poissons-d-elevage-virage-inquietant
Le mystère de la migration des anguilles de Méditerranée en partie dévoilé ! CNRS, 04/04/2016 http://www.insu.cnrs.fr/node/5754
Bien commun - LArctique, soumise au réchauffement climatique, résistera-t-elle à la convoitise des pétroliers ? Le sommet international consacré aux forages pétroliers extrêmes (MCE Deepwater Development) qui se tient cette semaine en France, à Pau et rassemble les grandes compagnies pétrolières, décidera en partie de lavenir du lArctique. BASTAMAG, 05/04/2016 http://www.bastamag.net/L-Arctique-soumise-au-rechauffement-climatique-resistera-t-elle-a-la-convoitise
Quid de létat des eaux bretonnes La situation est contrastée. Les eaux côtières ont déjà atteint lobjectif 2021 de bon état chimique et les eaux souterraines celui de bon état quantitatif. Mais il reste beaucoup à faire pour les plans deau qui natteignent que 5 % de bon état écologique en 2011-2013 pour un objectif de 78 % en 2021. Quant aux cours deau, seuls 37 % montrent un bon état écologique pour un objectif de 71 % en 2021. BRETAGNE ENVIRONNEMENT.ORG, 31/03/2016 http://www.bretagne-environnement.org/Media/Breves/Quid-de-l-etat-des-eaux-bretonnes
Mieux gérer la pêche serait rapidement rentable Les pêcheries mondiales pourraient récupérer leur pleine capacité de production en dix ans si des mesures appropriées étaient mises en place, estiment Christopher Costello et ses collègues, de l'University of California à Santa Barbara, qui ont publié leur étude dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas) le 28 mars. EURACTIV, 30/03/2016 http://www.euractiv.fr/section/climat-environnement/news/mieux-gerer-la-peche-serait-rapidement-rentable/
À la recherche des derniers refuges de la biodiversité corallienne Laurent Vigliola, Chercheur, Institut de recherche pour le développement (IRD) et David Mouillot, Professeur en écologie, laboratoire MARBEC, Université de Montpellier Effectuer le référencement inédit de la biodiversité marine dans les derniers récifs coralliens vierges, ou quasiment vierges, d'impact humain dans le Pacifique sud : voilà l'objectif du projet PRISTINE mené par une équipe internationale de biologistes marins. THE CONVERSATION, 29/03/2016 http://theconversation.com/a-la-recherche-des-derniers-refuges-de-la-biodiversite-corallienne-56632
DROIT, JUSTICE « Il y a urgence à établir des règles pour la haute mer » La haute mer ne relevant d'aucune juridiction nationale, les richesses de ses profondeurs et de son sous-sol excitent les convoitises. Une négociation internationale s'ouvre cette semaine à l'ONU sur le statut à accorder à la haute mer. Le point sur ce sujet d'avenir. Entretien avec Julien Rochette, juriste spécialisé dans les questions marines et côtières et coordinateur du programme océans et zones côtières à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). REPORTERRE, 30/03/2016 http://www.reporterre.net/Il-y-a-urgence-a-etablir-des-regles-pour-la-haute-mer |
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(Info du 30/03/2016) La revue de presse de la commission Bio 38 La
haute mer, un no mans land en quête de lois La session de deux semaines de discussions qui débute à New York va donner le ton sur des sujets très sensibles comme le partage des ressources génétiques marines et des savoirs conduisant à leur exploitation, lobligation de réaliser des études dimpact environnementales avant tout projet dexploitation, la création daires marines protégées en plein no mans land océanique. Cest en effet à cette rencontre première dune série de quatre programmées en 2016 et 2017 de définir le champ des discussions qui devraient à terme aboutir à un futur accord. Il est déjà convenu que celui-ci, qui répond pour lheure à lacronyme BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), sera un « instrument international juridiquement contraignant sur la conservation et lutilisation durable de la diversité biologique » en haute mer. Seuls
3 % des fonds marins sont cartographiés « Dans les
années 1970, on savait quil y avait des thons, quelques ressources
minérales en haute mer, mais on imaginait que la vie ne pouvait
pas se développer dans les grands fonds où la photosynthèse
est impossible » Les négociateurs se trouvaient très loin de ces préoccupations en 1982, lors de ladoption du volumineux texte des Nations unies sur le droit de la mer, dit convention de Montego Bay (Jamaïque), qui avait nécessité douze ans de laborieuses discussions, sans parvenir à mettre en place la protection de la haute mer. « Dans les années 1970, les connaissances sur les écosystèmes de haute mer étaient très limitées. On savait quil y avait des thons, quelques ressources minérales, mais pour le reste on imaginait que la vie ne pouvait pas se développer dans les grands fonds où la photosynthèse est impossible », rapporte Julien Rochette, chargé détudes à lInstitut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Lidée que les ressources de locéan était inépuisables était encore très présente. Aujourdhui, à peine 3 % des fonds marins sont cartographiés. Alors, lorsquil veut convaincre de limportance de la haute mer, Callum Roberts, biologiste de luniversité britannique de York, commence par en montrer des images. En particulier celles des étonnantes cheminées hydrothermales hautes de 50 à 60 mètres reposant par plusieurs kilomètres de profondeur au milieu de lAtlantique. Crustacés, moules et vers vivent à leurs abords dans des conditions extrêmes. Certains de ces organismes intéressent grandement les chercheurs, entre autres pour leur capacité à supporter des eaux de 2 °C à 100 °C. Liste
des zones remarquables Chacun pousse ses pions dans la perspective des négociations BBNJ. Le groupe des G77 (coalition de pays en développement) insiste sur la question du partage des ressources et veut sortir de la règle du jeu actuelle du « premier arrivé, premier servi ». Il est prêt à soutenir en échange les efforts européens sur les AMP. Paris et ses partenaires européens, qui se réunissent tous les deux mois à Bruxelles, ne partagent sans doute pas à ce sujet la vision des ONG qui espèrent la mise en place de vastes sanctuaires marins inviolables. Cependant, même sous une forme moins absolue, il va falloir batailler ferme pour convaincre les Etats-Unis, le Canada, le Japon et un certain nombre dautres pays den accepter le principe commun. « La France est très active et prône un accord ambitieux sur le partage des bénéfices, sans gêner toutefois la recherche », assure un diplomate du Quai dOrsay, qui se réjouit de participer à « la vraie grande négociation internationale des cinq à dix prochaines années ! ». A condition quelle ne cale pas en route. Martine
Valo |
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(Info du 20/03/2016) La revue de presse de la commission Bio 38 La pêche
au chalutage profond, désastreuse pour lécosystème
marin, reste autorisée
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(Info du 08/03/2016) Drôle de
poisson transparent |
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(Info du 06/03/2016) Arte diffuse du lundi 7 au jeudi 10 mars 4 émissions consacrées à des femmes qui s'intéressent au milieu marin : baleines, requin blanc, coraux et abysses. Au secours des baleines lundi 07 mars à 19h00 (43 min) L'Américaine Nan Hauser vit aux îles Cook, dans le Pacifique. Elle étudie les parcours des baleines à bosse pour définir des zones où elles seraient protégées. Leur population a en effet beaucoup diminué, depuis qu'elles ont été victimes de la pêche intensive pratiquée par les Soviétiques dans les années 1950-60. Au secours du grand requin blanc mardi 08 mars à 19h00 (43 min) Installée au bord de l'océan Atlantique près du Cap, la Sud-Africaine Alison Kock est passionnée par le grand requin blanc et s'insurge contre sa funeste réputation d'être assoiffé de sang. La biologiste marine a établi qu'il jouait un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire, alors même que l'espèce est menacée d'extinction. Au secours des coraux mercredi 09 mars à 19h00 (43 min) Rencontre avec la biologiste marine Verena Schoepf, qui vit en Australie au large du plus grand récif corallien au monde. La conservation de cet exceptionnel univers marin, victime d'une fulgurante dégradation, est au coeur même de sa mission, laquelle l'a récemment conduise dans l'Océan Indien à la recherche de "super-coraux" capables de résister à des conditions extrêmes. Au secours des abysses jeudi 10 mars à 19h00 (43 min) À bord du brise-glace Polarstern, la biologiste marine allemande Antje Boetius se sert d'un robot qui se déplace sous la calotte glaciaire du Pôle Nord. Son objectif : étudier les cheminées hydrothermales des grands fonds d'où s'échappent des fumées noirâtres, afin d'élaborer des méthodes innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique. |
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(Info
du 01/01/2016)
La
revue de presse de la commission Bio 38 : Vidéo sur le site du New-York Times Bien qu'il puisse être aussi gros qu'un bus et même davantage, le calmar géant est insaisissable et n'avait guère été vu en train de nager en pleine eau. Cependant, il a perdu un peu de son mystère la veille de Noël, quand l'animal, connu sous le nom Architeuthis, a été repéré par des observateurs nageant près de la surface dans la baie de Toyama au Japon, au nord-ouest de Tokyo, selon un rapport de CNN. Les images vidéo montrent le ballet des tentacules roses et blancs, la bouche énorme et les yeux en forme de soucoupe du calmar. Un plongeur local, Akinobu Kimura, a pu nager avec la créature. "Ma curiosité était beaucoup plus grande que ma peur, donc je sauté dans l'eau et m'en suis rapproché" at-il déclaré à CNN. La dernière fois qu'un calmar géant a été capturé en vidéo, quoique de manière moins nette, c'était au cours d'une expédition scientifique en 2012. Des photos de la créature à l'état sauvage ont été prises pour la première fois en 2005 par des chercheurs japonais, suscitant l'excitation de ceux qui avaient longtemps cherché à entrevoir ce calmar géant dans son habitat naturel. "Cela a constitué un mystère pendant mille ans," avait déclaré Richard Ellis, auteur de "Monstres de la mer", au sujet des photographies de l'époque. "Personne ne savait à quoi il ressemblait à l'état sauvage." M. Kimura a déclaré à CNN que le calmar lui avait semblé en forme et en bonne santé. Il a passé quelque temps à l'observer avant de l'accompagner vers l'océan. "Ce calmar n'était pas blessé et semblait plutôt vif, crachant son encre et essayant d'enchevêtrer ses tentacules autour de moi," a-t-il dit. Architeuthis, qui peut atteindre une longueur de 12 m, fait partie des plus grands invertébrés de la planète. Le calmar repéré dans la baie de Toyama était parmi les plus petits... avec seulement 3,5 m. Traduction: Dominique Marion |
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(Info
du 22/11/2015)
Pourquoi les requins-marteaux ont cette allure
? ______________________________________________________________________________ La
forme bizarre de leur tête pourrait être favorable pour
la nage et la vision, mais aussi contribuer à beaucoup d'autres
fonctions.
Réputation: La forme en marteau de la tête de requins-marteaux améliore leurs performances de nage. Ou peut-être qu'elle les aide aussi à manipuler leurs proies. Ou n'est-ce qu'un problème de vision binoculaire ou de meilleure détection des signaux électriques ou des odeurs? Réalité: Tous ces arguments s'avèrent vrais. Avant de commencer, clarifions un point. Il n'y a pas une seule espèce de marteaux. Les taxonomistes reconnaissent huit requins différents qui partagent cette tête aplatie caractéristique. Si vous pensez
que cela ne ressemble pas vraiment un marteau, vous avez raison. Les
scientifiques parlent plutôt de lobes céphaliques ("cephalofoil")
en raison de la ressemblance avec une aile. "Ce sont les espèces de requins existantes les plus jeunes", explique David Jacoby de la Société Zoologique de Londres au Royaume-Uni, qui étudie le comportement du requin-marteau halicorne dans le Pacifique occidental. Mais quelle est le possible avantage que pourrait conférer cette forme de tête bizarre? Il y a proposé presque autant d'idées que d'espèces de marteaux. Dans une étude publiée en 2003, Stephen Kajiura et ses collègues ont constaté que les requins-marteaux halicornes faisaient des virages serrés beaucoup plus souvent, et environ deux fois plus rapidement que les requins gris (Carcharhinus plumbeus ) au museau conventionnel. Leur tête en forme d'aile semble aider le marteau à aplanir sa trajectoire dans des virages plus stables. Il a également été suggéré que la tête du requin l'aide à manipuler ses proies. Cette idée semblait bizarre jusqu'à la lecture du témoignage de biologistes marins qui étudiaient les raies dans les Bahamas dans les années 1980. Un grand requin marteau, d'environ 3 m de long, a utilisé sa tête pour bloquer sur un fonds marin sableux une raie qui s'enfuyait . "Le requin a pivoté au dessus de la raie et a refermé sa bouche sur la partie antérieure de la nageoire pectorale de la raie", écrivent-ils. Lorsque la raie a fait une autre tentative d'évasion, le requin a utilisé son nouveau la tête "pour retenir la raie", mordant cette fois l'autre nageoire. La tête du marteau peut être utilisée comme une arme. Cela est impressionnant mais peut-être convaincant. De toute évidence, la tête aplatie affecte la vision de l'animal? Dans une étude de 2009, Kajiura et ses collègues ont constaté que plus la tête du requin était large, plus sa vision binoculaire - qui est connue pour améliorer la perception de la profondeur - était étendue. Le requin-marteau planeur, dont la tête peut être aussi large que la moitié de la longueur de son corps, est de loin le plus impressionnant à cet égard. Mais la vision n'est pas le seul sens qui pourrait être renforcé par les lobes céphaliques du marteau. Comme d'autres requins, ils peuvent détecter des champs électromagnétiques, et les pores électrosensoriels sont plus fortement concentrés sur la surface inférieure que chez les requins au nez pointu. Cela suggère que la tête en forme de marteau pourrait un peu se comporter comme un détecteur de métaux. "Quand ils nagent, leur tête se déplace souvent d'un côté à l'autre", dit Jacoby. "Cela les aide vraiment à rechercher la nourriture sur le fond marin et dans le sable." Enfin, il y a le sens de l'odorat. Un article scientifique de 2010 apporte la preuve que les requins sont en mesure de percevoir laquelle de leurs deux narines reçoit en premier une odeur alléchante, ce qui leur permet de se tourner rapidement dans cette direction. Les marteaux excellent particulièrement dans cette aptitude, parce que leurs narines sont plus espacées en raison de leur anatomie. "En raison de l'espacement plus important des narines, les marteaux sont en mesure de percevoir une différence de temps bilatérale pour un angle plus petit ou à une vitesse de nage supérieure comparée à un animal à tête étroite", écrivent les chercheurs. Cela peut les rendre particulièrement aptes à suivre le panache erratique d'une odeur de poisson jusqu'à la source comestible. La tête de marteaux contient un cerveau de relativement grande taille, indispensable pour traiter autant d'informations sensorielles. Comparé à la taille de leur corps, le cerveau de requin-marteau halicorne est particulièrement imposant, ce qui pourrait expliquer l'organisation sociale inhabituelle de cette espèce. "Ils forment des bancs énormes, souvent de plusieurs centaines d'individus, qui effectuent des mouvements très coordonnés", rapporte David Jacoby. Cependant, ses habitudes sociales rendent le requin-marteau halicorne plus vulnérable à la surpêche que d'autres requins. Il est répertorié comme en voie de disparition sur la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Source: -> -> http://www.bbc.com/earth/story/20151110-why-do-hammerhead-sharks-look-like-that |
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(Info
du 25/10/2015)
La revue de presse de la commission Bio 38 : http://www.nhm.ac.uk/visit/wpy/gallery/2015/index.html
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(Info
du 24/10/2015) S'enduire d'écran solaire peut protéger contre le cancer... mais peut aussi tuer les récifs coralliens de la planète. Date: S'enduire d'écran solaire peut protéger contre le cancer mais aussi tuer les récifs coralliens dans le monde entier. Telle est la conclusion d'une équipe internationale de scientifiques comprenant John Fauth, un professeur de Université de Floride Centrale et amateur de plongée . Les chercheurs ont constaté que l'oxybenzone, un composé utilisé de manière courante pour filtrer les rayons UV, se retrouve à concentration élevée dans les eaux autour des récifs coralliens les plus fréquentés d'Hawaii et des Caraïbes. Ce produit chimique non seulement tue le corail mais provoque des lésions de l'ADN chez les adultes et altère l'ADN dans le corail au stade larvaire, ce qui rend peu probable qu'il puisse se développer correctement. Les concentrations les plus élevées en oxybenzone ont été trouvées sur les récifs les plus fréquentés par les touristes. "Les récifs coralliens sont des écosystèmes marins les plus productifs du monde et contribuent à l'écononie de la pêche commerciale ou récréative et du tourisme", a déclaré John Fauth. "En outre, les récifs protègent les côtes en cas de montées des eaux dues aux tempêtes. Dans le monde entier, l'impact économique global des récifs coralliens est énorme, mais ils sont en danger." Les résultats de l'équipe sont publiés dans l'édition récente de la revue Archives of Environmental Contamination and Toxicology. Craig Downs, directeur exécutif et chercheur de l'organisme scientifique sans but lucratif Haereticus Environmental Laboratory en Virginie a dirigé cette équipe. Les scientifiques ont plongé eux-mêmes pour prélever des échantillons de récifs à Hawaï, aux îles Vierges américaines et à Eilat en Israël. Ils s'étaient assurés de ne mettre aucun produit d'hygiène corporelle avant les plongées. "La question de l'utilisation de produits contenant de l'oxybenzone doit être sérieusement examinée dans les îles ou zones où la conservation des récifs coralliens est une question cruciale", a déclaré Craig Downs. "Nous avons perdu au moins 80 % des récifs coralliens dans les Caraïbes. Tout effort même faible pour réduire la pollution par l'oxybenzone pourrait permettre à un récif corallien de survivre à un été long et chaud, ou à une zone dégradée de récupérer. Tout le monde veut construire des pépinières de corail pour restaurer des récifs, mais ce sera sans effet si les causes qui ont tué initialement le récif persistent ou s'intensifient dans l'environnement ". Dans les expériences de laboratoire, l'équipe de recherche a exposé des larves de coraux et des cellules d'animaux adultes à des concentrations croissante d'oxybenzone. Elle a découvert que l'oxybenzone déforme les larves de corail en les piégeant dans leur propre squelette, les rendant alors incapables de flotter au gré des courants et de se disperser. L'oxybenzone a également provoqué le blanchissement des coraux, qui est la première cause de mortalité des coraux dans le monde entier. Les coraux se décolorent quand ils perdent ou expulsent les algues avec lesquelles ils vivent normalement en symbiose, perdant ainsi une source précieuse de nutrition. En outre, les larves de corail exposées à des concentrations croissantes d'oxybenzone subissent davantage de dommages sur l'ADN. Des cellules provenant de sept espèces de coraux ont été tuées par l'oxybenzone à des concentrations similaires à celles détectées dans des échantillons d'eau de l'océan. Trois des espèces que les chercheurs ont examinées sont actuellement répertoriées comme "menacées" sur l'Endangered Species Act aux États-Unis. L'équipe a conclu dans l'article publié que "l'oxybenzone pose un danger pour la conservation des récifs coralliens et menace la résilience des récifs coralliens face au changement climatique." L'équipe de recherche comprenaient des scientifiques de l'Haereticus Environmental Laboratory, de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), de l'Aquarium National de Baltimore, des Universités d'Hawaii, de Tel Aviv et du Néguev (Ben Gourion) en Israël. Alors, que peuvent faire les plongeurs amateurs pour protéger les récifs? "Porter des protections contre les organismes urticants ou des combinaisons de plongée et s'abstenir de tout produit d'hygiène avant d'aller plonger", a déclaré John Fauth. "Si nous avons réussi à le faire pour une semaine complète, les gens peuvent certainement y renoncer pendant quelques heures pour aider à protéger ces récifs et permettre à nos enfants et à leurs enfants de les voir." -------------------------------------------------------------------------------- |
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(Info du 05/10/2015) La revue
de presse de la commission Bio Isère :
Les populations danimaux marins ont diminué « de
49 % entre 1970 et 2012 » |
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(Info du 05/10/2015) La revue
de presse de la commission Bio 38 : Le
poumon caché du clacanthe, poisson des abysses Le clacanthe nen est pas à son premier canular. Tout au long du XIXe siècle, limmense poisson (jusquà 2 mètres et 100 kilos) a ainsi été classé dans la catégorie des espèces disparues. Ses fossiles impressionnants peuplaient les musées, au côté de ses cousins dinosaures. Mais en 1938, un animal fraîchement mort a été ramené dans les filets dun pêcheur sud-africain. Un spécimen pratiquement identique à ceux, vieux de 70 à 400 millions dannées, rassemblés dans les collections. Depuis, dautres individus ont été retrouvés dans le détroit du Mozambique et au large de lIndonésie, avec toujours ce même aspect préhistorique. La bestiole en a gagné le surnom de « poisson-fossile », et pris une place particulière dans la chaîne phylogénétique, quelque part entre les poissons et les vertébrés à pattes. Nouvelles
techniques dimagerie Chez les animaux adultes, ils ont mis en évidence un poumon régressé, non fonctionnel, inclus dans lorgane graisseux. Cette poche remplie, comme son nom lindique, de graisse permet au clacanthe dadapter sa flottabilité. Une fonction essentielle que dautres remplissent grâce à la vessie natatoire (espadon, truite), un foie graisseux (requin) ou encore une substance cireuse dans la tête (cachalot). Chez le clacanthe, ce rôle de ballast est donc joué par lorgane graisseux. Avec un grands succès : lanimal évolue au milieu des rochers dans une très large gamme de profondeur, de 120 à 800 mètres sous la surface. Lexamen des animaux au stade embryonnaire a offert aux scientifiques une information plus étonnante encore. Sur les plus petits embryons (4 cm), ils ont découvert quau départ de sa vie, le poisson développe un poumon à un stade accéléré, comme nombre de mammifères marins. Puis la croissance sinterrompt, et lorgane graisseux prend le relais. Organe
osseux de type inconnu Cest très vraisemblablement pour sadapter à ce changement que ces étonnants poissons ont abandonné leur poumon. « Cela peut expliquer comment les clacanthes ont survécu aux crises environnementales du Crétacé [- 145 à - 66 millions dannées] et du Paléogène [- 65 à - 23 millions dannée] », indique larticle. Dautres, comme les dinosaures, nont pas eu cette chance. Ou plutôt pas trouvé cette ressource. Nathaniel
Herzberg |
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(Info du 05/06/2015) La revue
de presse de la commission Bio 38 : Afin de percer
les secrets de la vie marine des éléphants de mer, un projet
de recherche international associant des chercheurs britanniques, australiens
et français avait été lancé en 2004-2008. Depuis dix ans,
des éléphants de mer équipés de sondes et
de balises Argos continuent de mesurer inlassablement la température
et la salinité des eaux des océans Arctique et Antarctique.
Cette gigantesque base de données, comportant plus de 300.000 plongées,
est désormais en libre accès sur le Web et permettra de
mieux comprendre la dynamique de locéan mondial. Ces trois paramètres permettent de déterminer la salinité. C'est elle qui, avec la température, donne sa densité à leau de mer, laquelle conditionne léquilibre dans la colonne deau, avec, en principe, les eaux les plus légères en haut et les plus lourdes en bas. Ces deux caractéristiques constituent aussi une sorte de carte didentité de la masse deau, ce qui permet ensuite de suivre son écoulement sur des milliers de kilomètres. On retrouve ainsi, dans les profondeurs de la région antarctique, de leau qui, longtemps auparavant, avait plongé quelque part dans lAtlantique nord. Les lions de mers
plongent 60 fois par jour et jusqu'à 600m de profondeur! L'expérience Seaos, pour réaliser des mesures sous la glace Ces mesures restent cependant difficiles à réaliser sous les glaces des régions polaires, au nord comme au sud, et la mécanique océanique y est bien mal comprise. Depuis un navire, avec des sondes tractées ou portées par des engins submersibles, ce travail est possible mais coûteux et laborieux. Les éléphants de mer et autres pinnipèdes, eux, nagent parfois sur des milliers de kilomètres et plongent fréquemment pour se nourrir. Doù lidée déquiper des éléphants de mer (du genre Mirounga) denregistreurs, collés sur leur tête pendant quils sont à terre. Locéanographe Christophe Guinet a détaillé dans un dossier de Futura-Sciences cette expérience internationale hors normes, baptisée Seaos (Southern Elephant Seals as Oceanographic Samplers) et menée par quatre pays (Australie, États-Unis, France et Royaume-Uni). Les lecteurs océanographes, ou les étudiants dans cette discipline (et anglophones), pourront en découvrir les détails dans un article des Pnas de 2008.
Une campagne océanographique exceptionnelle dans les régions polaires Durant la plongée de lanimal, automatiquement, lappareil miniaturisé déclenche les mesures (entre 10 et 25 à chaque fois) et les données sont dabord traitées sur place. Lélectronique de bord ne retient que les descentes les plus profondes sur une période de six heures, les compresse (informatiquement parlant) et les confie à la balise Argos quand léléphant de mer sort la tête de leau pour les transmettre aux satellites de cette constellation. Les données finissent leur voyage au SMRU, à l'université de St Andrews. Le positionnement du système Argos assure une précision denviron 5 km. Celle-ci est ici affinée par un traitement ultérieur qui prend en compte, pour chaque « profil » (c'est-à-dire les mesures dune plongée), les deux positions précédentes et les deux suivantes. Si la rapidité du déplacement entre ces points semble incompatible avec la vitesse de ces pinnipèdes, alors une extrapolation va les recaler. La balise de petite taille ne gêne pas ces grands animaux et, après plusieurs mois, ce qui correspond à lautonomie de la batterie, elle tombe au moment de la mue. Avec actuellement plus de 300.000 profils dans ces régions où les données étaient jusque-là très rares, cette campagne océanographique de grande ampleur fournit des résultats uniques sur les circulations deau autour des régions polaires. Depuis cette semaine, ils sont disponibles pour tous les scientifiques, et même pour tout le monde, sur un portail, MEOP (Marine Mammals Exploring the Oceans Pole-to-pole, soit « Les mammifères marins explorant les océans dun pôle à lautre »). Il suffit de remplir un questionnaire justifiant la demande daccès puis de télécharger le gros fichier Zip sur un espace Google Drive. Bien sûr, ces graphiques et ces tableaux seront indigestes pour les non-océanographes mais les spécialistes de locéan, quel que soit leur domaine, pourront analyser ces données uniques. Les plus curieux
pourront voir le dossier intéressant de ces expériences
: Un merveilleux
film documentaire de 52 min "Eléphants de mer : des agents
très spéciaux" de Jérôme Bouvier avait
été primé par la palme d'or au festival de l'image
sous marine il y a quelques années déjà. ____________________________________________________________________ Un monstre
marin très rare apparaît et disparaît en Nouvelle-Zélande,
Le HuffPost, 22/04/15, 18h42
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(Info
du 27/05/2015) |
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(Info du 17/05/2015) Un
requin se fait dévorer par un mérou goliath en pleine mer
: Alors qu'ils étaient fiers d'avoir piégé un requin, deux pêcheurs ont eu la surprise de se le faire voler par un mérou goliath. Le poisson géant a surgi de l'eau et n'a fait qu'une bouchée du requin accroché à l'hameçon. La vidéo a été tournée au large de Bonita Springs, en Floride, où ce poisson est protégé. L'animal peut peser plus de 350 kilos et a une espérance de vie de 30 à 50 ans. |
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(Info du 13/03/2015) La revue de presse de la commission Bio 38 : La
coquille d'un mollusque pourrait inspirer la fabrication décrans
transparents, Futura-Sciences, 03/03/15,
11:32 Marc Zaffagni Des
coraux hébergent une algue pour résister aux fortes chaleurs,
Futura-Sciences, 06/03/15, 13:37 Symbiodinium thermophilum,
une espèce d'algues marines récemment découverte,
permet aux coraux du golfe Persique de survivre dans des eaux parmi les
plus chaudes de la Planète. Une capacité qui redonne espoir
quant à l'avenir des récifs coralliens de cette partie du
monde. |
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(Info du 28/02/2015) La revue de presse de la commission Bio 38 : PHOTOS.
Un combat entre un phoque et une pieuvre géante du pacifique photographié
au Canada
Lors d'une balade en famille sur une jetée de Victoria le 9 févier dernier, le Canadien a aperçu les deux animaux se battre dans l'océan. "Nous étions en train de rentrer quand soudain quelque chose qui ressemblait à deux phoques a jailli hors de l'eau", explique-t-il. Une scène exceptionnelle Après avoir réalisé ce qu'il était en train d'observer, un phoque et une pieuvre, son premier réflexe a été de saisir son appareil photo afin d'immortaliser la scène. Le phoque, long d'environ 1m40, tenait dans sa bouche une pieuvre géante du Pacifique. "Il est apparu avec cette chose entre les dents et j'ai eu l'impression qu'il me regardait droit dans les yeux et qu'il me disait: 'Regarde ce que j'ai attrapé!'", confie Bob Ianson. Mais ce n'était
pas un combat à sens unique. "Le phoque disparaissait sous
l'eau avec la pieuvre et revenait à la surface. La troisième
fois, elle était entourée autour de lui", se souvient
Bob. Le céphalopode s'est débattu avant de s'avouer vaincu
et de prendre la fuite une dizaine de minutes plus tard.
Si les photos impressionnent, les scientifiques expliquent qu'il s'agit d'un phénomène fréquent. Chad Nordstrom, interviewé par CBC, biologiste de l'Aquarium de Vancouver, explique d'ailleurs que les phoques se nourrissent souvent de pieuvres. Voici d'autres clichés de Bob Ianson, également visibles sur sa page Facebook : Commentant l'engouement des internautes et les sollicitations des médias pour ses photos, Bob Ianson a publié un nouveau message sur Facebook le 14 février. (Laisser défiler les images ci-dessous)
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(Info du 14/01/2015) Sources : La Provence, lundi 05 et mardi 06 janvier 2015 Un étrange phénomène s'est produit début janvier dans les Calanques. Des rencontres auxquelles on ne s'attend pas forcément. A Port-Miou. Lors d'une balade en bateau, des plongeurs ont aperçu des sangliers nageant aux abords des falaises. Peu farouches les mammifères se sont approchés des embarcations. Un autre plaisancier a aperçu près d'une dizaine de sangliers nageant près du littoral.
Un autre sanglier: sauvé de la noyade ! Vendredi 02 après-midi, Lionel Franc, plongeur de haut vol, s'entraînait avec son équipe de sécurité comme il le fait régulièrement et assidûment, en toutes saisons, deux fois par semaine, changeant de spot au gré de la météo. Vendredi il sest embarqué avec ses co-équipiers dont deux hommes grenouilles. Objectif : un plongeon de 24 m. Qui se passe à merveille. « Le temps est superbe alors, au lieu de rentrer directement, nous décidons de faire une petite balade en bateau vers Marseille : en sortant dEn Vau à 800 m sur la droite en direction de Sormiou, nous repérons un drôle danimal qui nage en surface le long des falaises, nous nous approchons et à notre grande stupéfaction nous découvrons un sanglier en perdition qui essai de remonter à terre. En vain, puisque des kilomètres de falaise sopposent à lui » raconte-t-il. Ne pouvant se résoudre à le laisser noyer, le plongeur se jette à leau. « mais lanimal était stressé, terrorisé, se d »battait et envoyait des coups de tête ». Il leur faudra batailler plus de 20 minutes pour hisser à bord cette bête de 70 Kg. Batailler encore car un sanglier de ce gabarit sur un petit bateau de 5m ce nest pas de tout repos : « jai tout de même réussi à limmobiliser, tel un judoka, sur lavant de lembarcation. Dans mes bras, il sest peu à peu calmé alors que nous faisions route vers la plage dEn Vau : nous y avons atterri et lavons débarqué. Il est resté dix bonnes minutes à nous regarder, sans doute pour nous dire merci, car on ne lui avait pas fait payer la course. Puis il est parti. Un grand moment démotion ! » Une situation insolite pour le Parc des Calanques, pas choquante pour lOffice National des Forêts : »les sangliers savent nager, souligne-t-il, ils ont tendance à se traîner dans des trous de boue pour se traiter des parasite ». ce qui est en revanche insolite, « cest quils le fassent en mer. Mais cela nest pas vraiment choquant. Ils sont allés à lessentiel. » |
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(Info du 29/12/2014) Dans
la fosse des Mariannes, un poisson inconnu et un gammare géant Le 23/12/2014
à 13:47 - Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences |
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(Info du 11/11/2014) Oublié du temps, isolé depuis plus de 12 000 ans de locéan Pacifique, le lac aux méduses, en anglais Jellyfish Lake, porte en paluan la dénomination de Ongeiml Tketau. Cest une étendue deau saumâtre située dans une des îles Chelbacheb, dans larchipel de Palau en Micronésie Voir également ... http://www.ffessm.fr/dossier_subaqua.asp |
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(Info du 17/10/2014) Vous avez probablement tous entendu parler du Mola Mola ou appelé autrement le Poisson Lune, mais celui que nous propose Christophe est impressionnant et nous sommes convaincus que vous n'avez jamais observé de spécimen aussi ... A découvrir sans modération ! |
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Revue de presse de la commission Bio (Info du 04/11/2014) Poisson cuirassé et fécondation interne
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Revue de presse du 9 octobre de la commission Bio |
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Revue de presse de la commission Bio : Des
champignons sous-marins impossibles à classer sur l'arbre de la
vie, LeMonde.fr, 05/09/14, 13h56
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(Info du 23/03/2014) Bonjour aux passionnés de la plongée et de la biologie aquatique et subaquatique, Grâce au succès du livre "La vie en eau douce - les carnets du plongeurs", nous lançons une collection de livres destinés aux plongeurs intéressés par la vie qui les entoure lors de leurs excursions subaquatiques. Très bonne nouvelle : le livre « Bryozoaires d'Europe - Les carnets du plongeur » part chez limprimeur. Il compte 256 pages et son aspect et son format sont similaires au livre "eau douce". Ce livre, labellisé « DORIS », a reçu le statut d « Ouvrage de Référence » par la FFESSM. Le scientifique français spécialiste des Bryozoaires, Jean-Georges Harmelin, l'a supervisé et le résume très justement : A part la jolie dentelle de Neptune qui fait la joie des photographes sous-marins, bien peu d'espèces ont franchi le seuil de l'anonymat, même chez les plongeurs ayant la fibre naturaliste. Il y a bien sûr le faux-corail (Myriapora truncata), porté par le prestige du corail rouge dont il est une pâle imitation, et la rose de mer (Pentapora fascialis), dont les massifs bien calcifiés participent à la grande entreprise de bioconstruction des fonds marins. L'originalité audacieuse de cet ouvrage est de mettre en scène bien d'autres espèces moins spectaculaires et d'ouvrir la porte sur une part méconnue mais passionnante de la biodiversité marine. Son immense mérite est d'associer une grande rigueur dans la description d'une centaine d'espèces à des photographies sous-marines d'une précision souvent surprenante.
Mais attention, une fois le livre paru, le tarif légal et fixe de 19,90€ sera appliqué pour tous. Nous offrons la possibilité de le commander en pré-vente à un tarif inférieur au tarif légal (17€ lexemplaire) jusqu'au 31 mai 2014 inclus soir. Pendant cette période, il vous sera possible de grouper votre pré-achat avec celui du livre "eau douce" aussi à un tarif préférentiel (25€ lexemplaire). Dans tous les cas le règlement validera vos achats. Toutes les informations sur ces tarifs et les formulaires sont joints à ce courriel. Vous pouvez nous contacter à l'adresse EditionsNeptunePlongee@gmail.com Les Éditions Neptune Plongée restent à votre disposition pour toutes demandes de renseignements sur les livres "La vie en eau douce - Les carnets du plongeur" et "Bryozoaires d'Europe - Les carnets du plongeur" ou sur tous autres projets de publication dans le cadre associatif et fédéral. Les coordinateurs F. André, JP Corolla, B. Lanza, G Rochefort, Pour l'ensemble des participants au livre, Contacts : Béatrice Lanza, responsable des "Editions Neptune Plongée". Tout ce que vous désirez savoir est ici : http://ed-neptune-plongee.monsite-orange.fr/index.html |
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Futura
sciences (Info
du 24/10/2013) un site internet riche en informations avec notamment un article http://www.futura-sciences.com/magazines/.... |
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Avant
Première : " Le Mystère Mérou
" (Info
du 08/06/2015) Lundi 8 juin 2015 à 20:00 |
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Revue de presse de la commission Bio : (Info du 19/06/2015) Alerte en Méditerranée
! Les poissons de la Mer Rouge arrivent, We
Demain, 11/06/15 Poisson-ballon, poisson-lapin,
poisson-flûte... Ces créatures, dont certaines sont très
toxiques, affluent depuis l'Océan Indien et la Mer Rouge. Cette
migration inquiétante menace l'écosystème de la grande
bleue et devrait empirer avec le prochain élargissement du Canal
de Suez. |
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