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(Info du 12/02/2017)

Revue de Presse de la com BIo 38 : "Trois questions à propos des 90 dauphins échoués sur les côtes françaises"

publié sur Franceinfo, en cliquant sur le lien suivant : http://www.francetvinfo.fr/animaux/trois-questions-a-propos-des-90dauphins-echoues-sur-les-cotes-francaises_2054931.html#xtor=CS2-765-[email]-

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(Info du 19/01/2017)

Info de la com BIo 38 : Quand l'art et la science s'emmêlent...


Créé il y a six ans, le concours international de photographies sous-marines, Ocean Art Underwater Photo Competition, nous invite à faire plus ample connaissance avec les océans et leurs habitants grâce aux lauréats des diverses catégories (16 au total : du Grand-Angle aux récifs coralliens, en passant par les portraits, les eaux froides ou les nudibranches). Pour l'édition 2016, dont les résultats ont été annoncés le 8 janvier, les participants venaient de 60 pays. Plus de 75.000 dollars de prix ont été distribués parmi les vainqueurs de ce grand concours prestigieux. Quand l'art et la science s'emmêlent...

Premier prix dans la catégorie Grand angle : un lasso sous les eaux
Avec cette photographie qui semble presqu'irréelle intitulée « Blue Lasso » (lasso bleu, en français), Matty Smith a obtenu la première place dans la catégorie Grand Angle mais aussi le Grand prix général du concours. Les conditions étaient réunies pour une photo remarquable.

L'action se situe au large de la baie Bushrangers, en Australie, non loin de Melbourne. L'éclairage rend l'acteur au premier plan, une physalie (Physalia utriculus), un cnidaire, plus impressionnant et surréaliste que d'ordinaire. Le redoutable prédateur vient sans doute de foudroyer un petit poisson ou un crustacé qui passait par là. Le lasso bleu se rétracte pour acheminer la proie jusqu'à son estomac.

Premier prix dans la catégorie Supermacro
Comme beaucoup de poissons vivant dans l'océan Pacifique nord, c'est le mâle des très beaux Hemilepidotus hemilepidotus, surnommé le Seigneur Rouge Irlandais, qui garde les œufs et les ventile.

Chad Tamis raconte que c'était un défi pour lui de les photographier car il lui fallait rester immobile dans le courant et avoir des gestes précis. Parmi la dizaine de ces pères montant la garde dans les eaux autour de l'île de Vancouver, « j'ai trouvé un mâle qui ne semblait pas trop gêné par ma proximité et avait une nageoire près des œufs, explique-t-il. J'ai pu ainsi avoir des détails des deux, comme les yeux des progénitures qui se développent ». La photo s'intitule « Under my wing » (Sous mon aile, en français).

Premier prix dans la catégorie Compact macro
Mais quel est donc cet animal? car sous des allures de forêt imaginaire c'est bien d'une petite partie d'un animal qu'il s'agit ... une ascidie prise à Anilao aux Philippines ... cet ascidie fait partie de notre richesse sous marine incroyablement belle ... à préserver!

Les plus curieux pourront continuer les visualisations de ces magnifiques clichés :

http://www.uwphotographyguide.com/2016-ocean-art-contest-winners

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(Info du 01/12/2016)

La revue de presse de la commission Bio 38


Fait divers: il provoque un accident, prend la fuite et … disparaît.

Les images:

https://vimeo.com/41670230

Le texte:

Ce qui est sûr, c'est que celui qui venait de la gauche était en tort. Mais pourquoi fuir alors qu'un constat aurait réglé la situation ? Alors que là, le gros (gymnodoris) a eu un rhinophore abimé, c'est que de la tôle mais ça coûte un bras et comme il n'en a pas, il veut qu'on lui rembourse les dégâts. Non mais, ça ne va pas se passer comme ça ! Alors, la poursuite infernale s'engage.

Le p'tit gars rayé (hypselodoris) ne se doute pas le gros à tâches orange est un as de la conduite sur le sable et surtout qu'il a des réserves pour ne pas fatiguer trop vite. Voilà que le gros talonne le petit, et qu'il a clairement des mauvaises intentions. Le petit prend des virages penchés, accélère un max, rien n'y fait, le gros le rattrape et c'est le drame. Voilà le p'tit gars, épuisé, qui perd sa lucidité et s'engage dans un cul-de-sac, percute une éponge et s'arrête brutalement.

Plus le temps de négocier, il sent bien qu'il se passe quelque chose de pas net derrière lui. Le gros tacheté, ni une ni deux, commence à se goinfrer sans mâcher, à peine si le panache branchial lui chatouille le palais. Le petit hypselodoris en fait une drôle de binette, il semble tout déconfit. Mais bon, voilà, il faut bien admettre qu'il a affaire à plus fort que lui: "si j'aurais su, j'aurais allé plus vite" qu'il se dit. L'autre, le gros, un rien ballonné, lui répond que la prochaine fois … il n'y aura pas de prochaine fois (ah, ah, ah … rire sardonique).

Mais voilà que c'est bientôt fini, tout cela n'a été qu'une longue et douloureuse épreuve. Il ne reste plus aucune trace du petit gars rayé. Notre gymnodoris, après avoir fait son rot, reprend son bonhomme de chemin en pensant au frichti que lui aura cuisiné sa femme pour quand il rentre du boulot.

Mais c'était sans compter sur les caméras de surveillance qui ont enregistré toute la scène. La police des profondeurs repasse le film en accéléré mais elle ne peut rien faire, il n'y a pas de corps et l'arme du crime est introuvable. Gymno (oui, c'est un pote maintenant, je peux l'appeler par son petit nom) est libre.

Non mais, c'est qu'y faut pas l'embêter le Gymno !

Moralité: quand on vous dit que les nudibranches sont carnivores … c'est pas des blagues.

https://vimeo.com/41670230

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(Info du 16/11/2016)

Un nouveau journal web pour les plongeurs bio vient de paraître : www.naturdive.com
Hebdomadaire et gratuit, il regroupe une compilation d'articles du web autour de la plongée et du milieu marin, de la biologie et de l'environnement.

Pour ne pas rater la parution d'une nouvelle édition, abonnez vous à sa newsletter en vous inscrivant simplement par email.

Bonne lecture !

Bien amicalement,

Samuel JEGLOT

www.naturdive.com

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(Info du 03/11/2016)

Quelle est la plus grande réserve marine du monde ?

Dans une profonde baie du continent Antarctique, en mer de Ross, 1,55 million de kilomètres carrés sont protégés. Créée le 28 octobre 2016, cette zone est la plus grande réserve marine du monde.

La mer de Ross, près de l'Antarctique, est considérée comme le dernier écosystème marin intact de la planète. En partie recouverte par une immense couverture de glace alimentée par les glaciers, elle abrite une biodiversité exceptionnellement élevée.... l'article complet : http://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/oceanographie-plus-grande-reserve-marine-monde-6851/#xtor=EPR-21-%5BHEBDO%5D-20161102-%5BACTU-Quelle-est-la-plus-grande-reserve-marine-du-monde--%5D

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(Info du 03/10/2016)

La revue de presse de la commission Bio 38

Japon : hécatombe de limules, espèce marine parmi les plus anciennes au monde, AFP, 15/09/16, 23:30

Des centaines de limules, ces invertébrés marins parmi les espèces les plus anciennes de la planète, ont été retrouvées mortes sur les côtes du sud du Japon, une hécatombe inhabituelle qui suscite nombre d'interrogations parmi les spécialistes.
Ces animaux à la carapace en forme de fer à cheval, qualifiés de fossiles vivants tant ils ont traversé les âges, et connus pour la couleur bleue de leur sang, se rendent régulièrement sur les plages du sud et de l'ouest du Japon pour y pondre.
Chaque fois, un certain nombre meurent mais cette année une association de protection des limules créée en 1978 par des passionnés a constaté des pertes inhabituellement élevées chez cet arthropode marin, a indiqué jeudi à l'AFP un responsable de la ville de Kitakyushu près de laquelle se trouve un lieu de ponte.
"Ce groupe a repéré environ cinq à dix limules mortes par jour pendant la période de ponte et a donc commencé à les compter", a raconté ce responsable, Kenji Sato, précisant que le nombre total de limules mortes trouvées était de 500. Huit fois plus que la normale, selon le quotidien Asahi Shimbun.
Ces animaux appelés au Japon "kabutogani", littéralement "crabe au casque de guerrier", sont classés par le ministère japonais de l'Environnement parmi les "espèces menacées" mais il n'y a pas d'obligation particulière à les protéger, d'après un responsable du ministère de l'Environnement.
Les autorités locales ont fait appel aux spécialistes pour tenter de déterminer la cause de ces décès en grand nombre, sans obtenir de réponse consensuelle, a expliqué M. Sato. Des universitaires ont évoqué "un manque d'oxygène dû à la hausse de la température des océans ou un parasite ou bien une maladie spécifique aux limules", a-t-il ajouté.
Malgré son nom français de crabe des Moluques, ou américain de "horseshoe crab", il ne s'agit pas d'un crabe. Il s'apparente en fait aux araignées ou aux scorpions. Recouvert d'une carapace en forme de fer à cheval où percent seulement des yeux minuscules, son corps est prolongé d'une sorte de dard inoffensif. Il peut atteindre 50 cm de long et vivre jusqu'à 30 ans.
La résistance exceptionnelle des limules leur a permis de tenir tête aux grandes périodes glaciaires ou à des cataclysmes, faisant remonter cette espèce à plusieurs centaines de millions d'années. Son surprenant sang bleu est la seule substance dans le monde permettant de détecter les toxines nocives pour l'homme dans les médicaments.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20160915.AFP7742/japon-hecatombe-de-limules-espece-marine-parmi-les-plus-anciennes-au-monde.html


Un nid artificiel après la ponte rarissime d'une tortue à Fréjus, AFP, 21/09/16, 16:30

Les œufs pondus en juillet par une tortue Caretta Caretta sur une plage de Fréjus (Var), phénomène rarissime sur les côtes métropolitaine, ont été placés mardi dans un nid artificiel en raison de la chute des températures nocturnes.
"Nous avons décidé d’aller contrôler les œufs dans le nid et de les mettre à l'abri des températures nocturnes qui étaient descendues il y a trois jours jusqu’à 17 degrés", a expliqué mercredi Sidonie Catteau, du Réseau tortues marines de Méditerranée française (RTMMF).
"Nous avons découvert délicatement le nid, compté les œufs, qui sont au nombre de 78, et nous les avons placés ensuite dans une boîte isolante, une sorte de nid artificiel, pour essayer de maintenir une température de 28 degrés, avant de replacer la boîte à 70 cm de profondeur dans le sable au même endroit", a ajouté Mme Catteau, qui est également chargée de mission à la fondation Marineland d’Antibes.
La ponte de cette tortue, également appelée tortue Caouanne, avait été observée par hasard le 22 juillet par une personne présente au petit matin sur cette plage de Fréjus très fréquentée l’été par les touristes.
Début août, la ville et la fondation Martineland avait pris en charge la mise en place d’un dispositif de protection et de surveillance jour et nuit du nid.
Une caméra détectant les mouvements a même été installée, avec diffusion des images en direct sur une chaîne Youtube dédiée

https://www.youtube.com/channel/UCeIxoK3nPoWTi57TgR-ITcQ
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10154666267563846.1073741852.64495333845&type=3


Le temps d’incubation pour cette espèce, qui pond d'habitude sur les plages du sud de la Méditerranée, est compris entre 53 et 67 jours mais "comme il existe peu de précédents chez nous, la durée d’incubation pourrait, notamment à cause de températures plus basses, être plus longue", a expliqué Mme Catteau.
Un nouveau point sur le développement des œufs, qui peuvent aussi ne pas avoir été fécondés ou ne pas avoir connu un développement embryonnaire normal, doit être fait le 30 septembre.
Si les oeufs finissent pas éclore, les bébés tortues ne seront pas au bout de leurs peines : selon la Fondation Marineland, "sur 1.000 œufs qu'une tortue caouanne pond dans l'année, seulement un petit atteindra l'âge adulte sans encombre. Les oiseaux marins et autres animaux des côtes prélèvent les 9/10èmes des nouveau-nés au moment fatidique où ils doivent rejoindre la mer".
http://information.tv5monde.com/en-continu/un-nid-artificiel-apres-la-ponte-rarissime-d-une-tortue-frejus-129573

Les poissons coralliens sont stressés par la solitude, AFP, 22/09/16, 09:30


Les poissons coralliens sont stressés et perdent du poids lorsqu'ils sont séparés de leurs congénères, et cela nuit à leurs chances de survie, selon une étude australienne publiée jeudi.
Une équipe de scientifiques de l'Université James Cook, dans l'État du Queensland, a étudié des demoiselles vertes (chromis viridis), dans la Grande barrière de corail, le plus grand système corallien au monde classé au patrimoine de l'Humanité.
Les scientifiques ont isolé certains de ces petits poissons du reste du banc pour tenter de comprendre pourquoi ils préfèrent évoluer en groupe.
Lauren Nadler, directrice de l'étude publiée par le Journal of Experimental Biology, explique que les poissons placés à l'isolement perdaient du poids et avaient un rythme métabolique plus élevé, ce qui est un indicateur de stress.
"Nous soupçonnions que le fait de vivre en banc avait un +effet apaisant+. Mais jusqu'à présent, nous n'avions pu mesurer combien ce facteur est prégnant chez les individus", a-t-elle dit.
"Les poissons qui ont été isolés ont perdu du poids au bout d'une semaine, ce qui signifie que leur santé était moins bonne que ceux vivant en groupe", ajoute la chercheuse.
"Les poissons sont plus calmes, moins stressés lorsque leurs congénères sont à proximité, avec un rythme métabolique de 26% moins élevé que chez les individus isolés", ce qui signifie qu'ils ont besoin de moins d'énergie pour survivre.
Ces gains d'énergie "peuvent servir à toutes sortes de choses: ils peuvent se reproduire, ils ont plus d'énergie pour grandir, et ces processus vont les aider à survivre, à s'en sortir très bien dans les récifs coralliens, et à transmettre leur gènes à la génération suivante", dit-elle.
Les poissons demoiselle vivent souvent dans des bancs comptant un millier d'individus. La séparation, qui se produit par exemple en cas de fortes intempéries ayant des conséquences sur les courants, les rend en outre vulnérables aux prédateurs, explique Mark McCormick, un autre chercheur.
La Grande barrière de corail a été touchée en partie l'année dernière par le puissant cyclone Nathan et les scientifiques ont alors remarqué de nombreuses demoiselles vertes solitaires.
http://information.tv5monde.com/en-continu/les-poissons-coralliens-sont-stresses-par-la-solitude-129669

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